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Née en Lorraine, Sylvie Hamel est journaliste à Paris et prend soin d’un jardin en Touraine.
Depuis toujours, la nature et sa créativité la fascinent.
Elle y a aiguisé sa sensibilité, l’a beaucoup observée et écoutée.
Elle en a aussi appris les tenants et les aboutissants scientifiques.
Langage poétique et langage technique ne sont pas, à ses yeux, des ennemis irréconciliables.
Elle s’attache à le prouver dans ses livres, et au point d’avoir décidé de fonder, en 2006, la maison d’édition qui pouvait répondre à ses ambitions de rapprochement.
Elle est membre de l’association Rosa Gallica depuis sa création et de la Société nationale d’Horticulture française.
Les débuts : une journaliste-jardinière qui croit fermement que les gratteurs de terre et pousseurs de graines en tout genre ont droit à la même admiration que les autres créateurs. Pour ces artistes de l’éphémère, il faut une vraie reconnaissance. Ils en sont dignes. Leur œuvre, qui ne dure qu’une saison, et parfois le temps seulement de quelques journées, est sans cesse renouvelée. Elle est bien plus touchante que beaucoup d’autres réalisations plastiques. Elle est faite de vivant.

Et la nature, que les jardiniers entendent plier à leurs désirs et à leur idée de beau, n’en fait qu’à sa tête, résiste, invente. Cet art, en mouvement constant, exige des propriétaires de jardins de connaître tous les métiers : celui du coloriste comme celui du botaniste et parfois… du chimiste. D’avoir toutes les curiosités, toutes les cultures littéraires et poétiques, des doigts de sculpteurs et des regards de peintres impressionnistes. De montrer aussi des réserves inépuisables de patience ou de courage.
Pour… ouvrir leurs jardins à des promeneurs du dimanche, pleins de bonne volonté, mais pas toujours prêts. Pleins de sensibilité mais prompts à s’emballer aux cris de « oh, comme c’est joli ! » et à tourner les talons.
Alors que celui qui entre dans un jardin l’œil aux aguets, le nez prêt à traquer les senteurs de fleurs, d’humus, de vents et de fumées, les oreilles largement ouvertes aux bruits de la nature, celui-là va ressortir guéri. Sauvé. Gavé de plaisirs et de connaissances.
La journaliste-jardinière tente donc, à petits pas, d’entraîner à sa suite des curieux. Le temps d’une exploration. Apporter des clés pour comprendre avant d’aller plus loin.

Et comme le jardin est l’interface sensible de tous les savoirs, les éditions de la Bellivière, après la collection « Un jardin dans… » part à la découverte d’autres textes, botaniques, guides pratiques de culture, récits d’expériences…
Née de l’envie de parler autrement des jardins, cette petite maison d’édition a une croissance modeste. Mais des ambitions de baobab.